Concours de Mayenne

Décidément, lorsque les concours sont sur deux jours, le samedi est idéal pour tirer : peu de monde, des relations détendues avec les gens du club, tireurs et bénévoles. On a le temps, c'est une denrée que j'apprécie.

Question résultat, je suis content : 90 points en concours, je trouve cela satisfaisant dans le sens où les choses progressent. Dans l'ordre chronologique, mes scores en concours augmentent : 82 - 83 - 87 - 90. C'est le point qui me contente. Un petit bémol par rapport à mon 87 où le gagnant fait 90 : c'était atteignable, tant pis.

Car, il y a le score et il y a le classement. Je distingue bien les deux et pour l’instant je dois me concentrer sur le score uniquement. Même si arriver 6ème sur 17, cela aiguillonne…

L'objectif à ce jour est de toute façon de préparer les départementaux en ayant réussi à apprivoiser l'ambiance du concours, le regard des spectateurs, le stress du moment ainsi qu'avoir créer des automatismes sur l'organisation du temps et du matériel. Sur ces automatismes, même si je peux toujours m’améliorer, ils sont suffisamment acquis pour être adaptables à différentes conditions.

La chose marrante est que je suis arrivé très en avance (comme quoi, je ne suis pas encore serein...) : 10 H45 pour une série débutant à 11H30. Mais comme j'étais le seul tireur de la matinée (?!), j'ai pu choisir mon poste et tirer sans attendre. C'est très agréable et même si un jeune visiteur découvrait les armes anciennes, ça été sympathique de lui présenter la réplique de Remington. Cela ne m’a pas déconcentrer.

Deux C50 l'une à coté de l'autre : le changement de prise de visée et donc de position du corps est embêtant à gérer. Mais c'est à moi de m'y faire. C'est d'ailleurs bien ce point que je ne maîtrise pas encore : la position.

Le lâcher m'a posé des problèmes aussi : je trouve le point de rupture brutal et la pression à exercer trop importante. C'est finalement bon signe là aussi : si je commence à devenir plus exigeant sur ces points, c'est parce que je les ressens mieux maintenant.

Ensuite, le fait d'avoir terminer avant l'heure théorique de début de série m'a permis d'oser demander s'il était possible d'effectuer un tir à 50 m, dans la catégorie « Donald M... * » euh ... « Donald quelque chose ». Évidemment, personne ne connaissait et ne pas me souvenir du nom complet de cette épreuve ne m’a pas positionné comme un spécialiste. Ce n'est pas grave, de toute façon je débute. Par contre, j'ai songé à Stéphane à chaque fois qu'un bénévole me demandait le nom de la catégorie : lui qui a dû me le répéter au moins 10 fois ! S’il apprenait, il m’engueulerai…

Comme le 50 m était libre, le président a donné son accord et deux cibles ont été installé. Un tireur arme longue s'est présenté, et du coup, après qu'il eut préféré la place qui m'était destiné à toute autre, on a pu tirer au 50 m ensemble. Avec au moins 10 spectateurs.

Je confirme ma difficulté concernant la position de tir : j'ai passé les 5 premiers tirs à la corriger, étant dans le 4 à gauche au premier impact. La deuxième cible a été meilleure avec deux 9 et deux 8. Malheureusement, il me manque un impact, je n'en trouve que 12 en tout. C'était ma première expérience au 50 m mais cela m'a bien plu. Résultat : 66.

J'ai remarqué que les impacts n'étaient pas propres, les balles n'ont pas perforées le carton de façon nette. Je me demande si je ne devrais pas essayer avec les .378 pour avoir une pression plus importante. Évidemment, si je tire avec des .375 c'est pour avoir une faible déformation de la sphère de la balle. A essayer quand même.

En fait, pendant ce concours je me suis bien amusé, c'était distrayant, agréable. Comme quoi même si on y travaille, on peut s'amuser quand même !

* Donald Malson

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire