Sur le pas de tir

La participation aux concours me contraint à organiser mon poste de travail. C'est plutôt une bonne chose, je trouve, car plus les éléments périphériques au tir lui-même sont standardisés et automatisés, mieux je m'en trouverai dégagé et mieux je pourrais me consacrer aux bons gestes du tir.

L'un des pivots de cette organisation est que les pieds ne doivent pas bouger pendant toute la durée du concours (1/2 heure maximum). L'autre pivot est que la table est plutôt petite, genre 60 x 40 cm.

Et pourtant, il faut placer la lunette sur trépied, les doses de poudre, la boite à graisse et l'ustensile pour l'étaler, la boite d'amorce, la boite de balles, les doses de semoule, une petite zone libre pour les débris d'amorce et bien sûr faire en sorte qu'il reste de la place pour l'arme et sa manipulation en faisant en sorte que le canon pointe toujours et uniquement vers la cible. 

J'ai fini par trouver un plan de table en m'inspirant de ce que les autres tireurs font et en l'adaptant à ma main.

Je n'ai pas encore fabriqué une planche avec des logements pour accueillir les éprouvettes de poudre et de semoule ainsi que les balles. Ce sera un gain de temps à l'installation et ce sera plus propre.

C'est étonnant le nombre de paramètres, de matériels, de procédures qu'il faut mettre en place, découvrir,  maitriser avant de prétendre rivaliser avec les tireurs d'expérience. 

Le plus surprenant est que plus j'apprends, plus je découvre ou de nouveaux détails, ou au contraire des pans entiers jusque là insoupçonnés. A mon avis, le prochain, ce sera l'optique.

Mais, je trouve cela incroyablement motivant et c'est pour cela que j'y travaille...



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