Faire feu

Dans l'acte de tir, il y a  ... le tir lui-même : le bruit, la fumée, la sensation. C'est quand même pour cela que je suis sur un pas de tir 2 à 3 fois par semaine.

Alors il est tout à fait possible de faire comme de nombreux tireurs que Dominique estime à 80% (ce qui est peut être exagéré) : charger, viser, tirer, recommencer et changer de cible. Se défouler. Et pourquoi pas ?

Maintenant, vu les contraintes de la poudre noire (préparation des doses à la maison, chargement, tir, nettoyage de l'arme surtout), cela peut concerner des débutants qui ne vont pas plus loin et qui trouveront leur bonheur dans un semi automatique. Pour moi, la performance ou le plaisir ne se mesure pas en nombre de boites de munitions vides, mais chacun son truc. Et puis, j'avoue, de temps en temps, je me défoule avec un petit 22 LR semi automatique.

Voilà la synthèse de ce que j'essaie d'appliquer à chaque tir après  m'être installé dans la bonne position :


Le décalage à gauche de la cible des impacts vient d'une mauvaise position. Je m'en rends compte très vite, mais j'ai pris la décision de ne pas corriger suite aux premiers tirs. Cette fois, je voulais un groupement qui ressemble à quelque chose.
 

D'abord, la respiration

1.    Inspiration forte, exagérée, puis expiration exagérée. Blocage du souffle. Le temps disponible est de 4 à 5 secondes pour tirer.
2.    Si ce temps est dépassé, reprendre la visée et le souffle. Sinon, le risque est de trembler sous l’effort de la tenue de l’arme à bout de bras.

Ensuite, la visée

1.    Alignement de l’œil, des organes de visée et de la cible. Ce sont ces quatre éléments qu’il faut aligner. La mise au point de l’œil ne permet pas une netteté à la fois de la cible et des organes de visée. Ces derniers doivent toujours être nets.
2.    Repère de visée : le point de visée est le bas du visuel, en laissant une marge de blanc entre le point visé et le noir de la cible.
3.    Effet d’optique dû à la chaleur : à ce jour, je ne maitrise pas ce point. Je reviendrais dessus dès que j'en aurai compris les implications.
4.    Le guidon se déplace à l’intérieur d’un cône que matérialise la taille du groupement des impacts. Il ne faut pas chercher à supprimer ce mouvement du guidon mais à l’apprivoiser, puis à le réduire. Il ne disparaîtra jamais tout à fait.

Enfin, le lâché du coup

1.    La pression exercée par l’index sur la queue de détente doit être régulière, progressive, sans à-coup.
2.    Elle doit être exercée de l’avant vers l’arrière, pas vers le coté.
3.    On entend souvent dire que le tireur doit être surpris par le départ du coup (de feu). Je ne suis pas trop à l'aise avec cette expression notamment lorsque l'on débute. Elle amène à penser que le tireur est passif et que l'arme finalement décide de tirer. Pourtant, c'est au tireur de gérer le départ du coup et il doit être très actif pendant toute la procédure. Mais c'est mon avis et que mon avis.

Le contrôle du guidon

1.    Après le départ du coup, rester en position de tir en observant le mouvement du guidon : il doit remonter verticalement, sans être décalé vers la gauche ou la droite.
2.    Il est possible aussi de laisser le bras revenir à sa position au moment du tir. L'impact se trouvera à l'endroit visée par l'arme.

L'annonce

Devenir capable d’annoncer son impact, d’abord s’il est bon ou mauvais, ensuite sa place sur la cible. aujourd'hui, même si je m'attache à ce point, ce n'est pas maitrisé.

L'enchaînement

La position du corps doit être bonne, la tenue en main de l’arme doit être contrôlée, la visée doit être conforme, la respiration doit être maîtrisée, le lâcher du coup doit être juste.

Et si on y travaille, c'est que l'on a du boulot ...

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